Les centres de redressement DIWAN, continuent de défrayer la chronique avec leur décompte macabre. Le tableau d’affichage affiche dix-sept (17) morts à la date du Vendredi 02 Décembre.
CENTRES DIWAN comme BRANCH DAVIDIANS de WACO sa réplique Américaine, réservaient à leurs pensionnaires, les traitements les plus odieux et les plus dégradants pour l’espèce humaine. Leurs pratiques communes furent, la privation de liberté, châtiments et tortures corporels inhumains continus, jusqu’à ce que mort s’en suive au nom de la foi.
Nous disons un grand « bravo » à tous ces SENEGALAIS, organisations civiles, qui s’indignent de cette situation et acculent l’Etat Sénégalais pour des sanctions exemplaires aux contrevenants, promoteurs de camps de dressages pour animaux.
Dans une République qui se respecte, ces lieux de perversions aux activités douteuses, traitant l’être humain dans une parfaite indignité, doivent être rasés et brulés à l’image du SIEGE DE WACO.
Dans le même sillage, nous condamnons avec force, ces petits sénégalais à la petite théorie, qui cherchent dans une gymnastique intellectuelle inouïe et vaine, à dédouaner ces pratiques dans notre pays au nom d’une philanthropie opportuniste.
Ainsi, lors de l’émission JAKKARLO passée, nous avons entendu un chroniqueur d’un air prétentieux et suffisant soutenir ceci : « Personne dans ce pays, y compris l’Etat, ne peut prétendre ignorer l’existence des centres DIWAN. Il appartient à l’Etat de procéder, par moment, à des contrôles pour leur bon fonctionnement. Car après tout, meilleure chose ne pouvait arriver ces personnes qui ont été rejetées par la société et reprises par ces structures. »
A ce journaliste-chroniqueur, nous disons que votre analyse est ignorante et tendancieuse. Un bon journaliste s’élève au-dessus de ses sensibilités politiques et religieuses pour atteindre la bonne altitude, et pouvoir analyser une situation de façon froide, objective. Cette démarche est seul gage d’une théorie exempte de tout reproche.
Comment peut-on soutenir sans ambages, qu’un centre qui recrute dans la clandestinité, évolue dans cette même clandestinité, soit connu de tous et de l’Etat ??????
Notre main sur le cœur, c’est après démantèlement de ce réseau que nous avons eu vent de ces pratiques dans notre pays. A la décharge de l’Etat aussi, connaitre ces centres, C’EST LEUR DELIVRER UN RECEPISSE qui acte leur existence officielle. Aucun de ces structures ne peut brandir un papier attestant leur formalisation, leur régularisation par rapport à une logistique adéquate, au personnel qualifié que requièrent ces genres de CENTRES DE REDRESSEMENT. Ils opèraient tous dans la clandestinité !!!!
Nous rappelons aussi à ce chroniqueur non averti, qu’il est d’une ignorance crasse des procédures administratives de son pays. L’Etat ne prend pas connaissance des entités qui exercent dans son territoire à travers les canaux non formels, non officiels, que sont le « bouche à oreille » ou « l’on m’a dit ». Pour informer l’Etat de l’existence de sa structure (une obligation), toute organisation privée doit détenir sa « Pièce d’Identité Nationale » comme le RECEPISSE ou le REGISTRE du COMMERCE. Au cas contraire, elle est présumée être ignorée par tous Sénégalais, par l’Etat, et toute activité exercée en son nom est réputée frauduleuse.
L’école du journalisme est en agonie dans ce beau pays qu’est le SENEGAL, malgré les énormes sacrifices consentis pour sa promotion, par les doyens comme BARA DIOUF, MATAR SYLLA, ABDOU LATIF COULIBALY, etc….Ces figures de proue ont porté le flambeau très haut, faisant briller de mille feux de par le monde notre modèle journalistique. Le meilleur journaliste n’est plus ce lauréat du prix meilleur reportage, ou cet auteur d’un BEST SELLER d’investigations, mais le plus grand insulteur du régime en place, adepte de déclarations fracassantes pour le « Buzz ».
Pour un instant, arrêtons d’enfiler la toge d’avocat pour défendre le diable.
A beau vouloir défendre l’indéfendable, on tourne en ridicule. La chose est super sérieuse (on parle de beaucoup de morts), pour être débattue autour d’un plateau relax et jovial comme « JAKKARLO ». Le peu de solennité que devait revêtir cette émission est dévoyée par un autre chroniqueur qui s’est présenté avec des lunettes d’halloween, et non sans toute l’extravagance qui sied. Comme s’il partait à un rendez-vous de bal masqué. Stop !!!!!!! Nous ne sommes pas au festival de canne, encore moins au cirque . Soyons encore plus correcte, plus solennel, plus professionnel quand nous parlons aux SENEGALAIS.
HALTE A L’HYPOCRISIE, OSONS DIRE LA VERITE !!!!! C’EST CA AUSSI LE PATRIOTISME !!!!!
Samba Souba SARR
Citoyen Senegalais