C’est sur Instagram que Pape Oumar Diop (POD), directeur artistique de Marodi a répondu à la publication de Halima Gadji star de la série « Maitresse d’un homme marié » : « Kou fatté lila fal lilay folli day yomb » (si tu oublies ce qui a contribué à ton ascension, ta chute sera rapide).
De son coté, Halima Gadji, qui est à Abidjan depuis quelque temps, travaille sur une production personnelle : il s’agit d’un documentaire. Un film qui retrace sa vie, son combat pour surmonter ses problèmes de dépression. Il faut rappeler que, très jeune, Halima a été dépressive. Sa première crise est intervenue à l’âge de 11 ans, à la suite des violences psychologiques, verbales et physiques qu’elle subissait. Un traumatisme qui l’a marqué, selon le site Topvisiages.net.
Bègue, la petite Halima, qui avait du mal à s’exprimer à l’école, était souvent l’objet de moqueries de la part de ses camarades. Un jour, l’instituteur, qui ne croyait pas en elle à cause de ses difficultés à parler correctement, ira jusqu’à demander à ses parents de la garder à la maison pour lui apprendre plutôt à faire le ménage. Parce que, disait-il, « c’est inutile de la laisser aller à l’école. Car ce serait peine perdue ».
Cette sorte de rejet de la société allait alors pousser la petite Halima à tenter le suicide. Mais, avec le temps, et grâce à son courage, sa volonté de réussir, elle parviendra à vaincre ce handicap pour s’affirmer pleinement et devenir la femme, personnalité qu’elle est aujourd’hui. Le documentaire est prêt. Et elle travaille actuellement à la promotion.
La production de Maîtresse d’un homme marié et l’actrice parviendront-elles à trouver un accord pour la suite de la série ? C’est la question qu’on se pose.