La Coupe du monde au Qatar, en plein automne, est une grande première dans l’histoire de la compétition. Si la majorité des plus grandes nations sont là, d’autres mnquent à l’appel, à commencer par le vainqueur de l’Euro.
C’est un nouveau séisme qui frappait l’Italie le 24 mars dernier. Après 2018, l’Italie échouait à se qualifier pour la Coupe du monde, une deuxième fois d’affilée. Opposée à la Macédoine du Nord au premier tour des barrages, l’Italie était grandissime favorite, le match ne devait être qu’une formalité. Maladroite (5 tirs cadrés sur 32 tentatives), la Nazionale restait sous la menace macédonienne. A la 92e minute, Aleksandar Tarjkovski décochait une frappe de 25m qui trompait Gianluigi Donnarumma. L’Italie était alors, à la surprise générale, éliminée. « C’est dommage que l’Italie, ayant remporté le Championnat d’Europe, n’ait pas le droit de se qualifier pour la Coupe du monde pestait Roberto Baggio, illustre légende de la sélection. C’est de la folie ». Avant cela, depuis la création de la compétition, la Squadra Azzura n’avait manqué que l’édition 1958. Moins d’un an après avoir remporté l’Euro et apporté une joie immense à toute une nation, l’Italie vivait une deuxième désillusion d’affilée. Aussi effrayant que cela puisse paraître, depuis sa victoire en 2006, la sélection italienne n’a plus jamais atteint les phases finales d’une Coupe du monde (éliminée au 1er tour en 2010 et 2014 et non qualifiée en 2018 et 2022). C’est la grande absente de ce Mondial.
La désillusion de l’Algérie
Après une Coupe d’Afrique des nations (CAN) complètement ratée (élimination en phase de groupe sans la moindre victoire, l’Algérie, championne d’Afrique en 2019, voulait gommer cette désillusion en se qualifiant pour le Mondial. Opposés au Cameroun, les Fennecs partaient favoris avant la double confrontation. Leur statut était conforté après le match aller, et une victoire 1-0 au Cameroun. La suite est un horrible souvenir pour tout un pays. Trois jours plus tard seulement, en Algérie, le public avait répondu présent pour soutenir son équipe, et fêter la qualification au Mondial. Mais rien ne se passait comme prévu. A la fin du temps réglementaire, le Cameroun menait 1-0. Les deux équipes devaient se départager avec une prolongation. Le but d’Ahmed Touba à la 118e redonnait le sourire à toute une nation, en fête. Quelques minutes plus tard, au bout du temps additionnel, Karl Toko Ekambi redonnait l’avantage au Cameroun, devant un public médusé. Le but à l’extérieur étant toujours en vigueur pour cette double confrontation, l’Algérie était éliminée, aux portes de la plus grandes compétitions de la planète football.
Sans la Colombie, le Chili et le Pérou
Du côté de l’Amérique du sud, plusieurs surprises sont à noter. Quart de finaliste en 2014 et huitième de finaliste en 2018, la Colombie ne participera pas à sa septième Coupe du monde. L’équipe de Luis Diaz, sixième de la zone AMsud derrière le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay, l’Equateur et le Pérou, échouait à se qualifier, n’atteignant même pas le stade des barrages.
Le Chili, de son côté, a complètement raté sa phase de qualifications, concédant même neuf défaites en 18 matchs et finissait à la septième place du classement. Les Chiliens ont bien tenté un recours auprès de la Fifa, accusant l’Equateur d’avoir fait joué un joueur colombien, mais ce recours a été rejeté par la plus grande instance du football.
Le Pérou a également déposé un recours, aux côtés du Chili, pour le même résultat. Préalablement, les Péruviens, engagés en barrages intercontinentaux, ont échoué face à l’Australie aux tirs aux buts.
La Suède ne sera pas de la partie
Quart de finaliste en 2018 et défaite par l’Angleterre, la Suède n’a cette fois-ci pas réussi à se qualifier pour la compétition suprême. Battue par la Pologne au dernier tour des barrages, la Suède a vu ses chances de participer au Mondial réduites à néant, au même titre que l’Italie.