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Quand Djokovic malmène son clan : « Ce sport fait parfois ressortir les pires côtés de mon caractère »

Novak Djokovic s’est tourné vers son clan. Puis il a pointé le doigt, plusieurs fois, vers différentes personnes. Quelques instants après sa balle de 22e titre en Grand Chelem, c’était sa façon à lui de les impliquer, de les saluer, de les remercier. Un peu plus tard, lors de la cérémonie protocolaire, il a rendu…

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Quand Djokovic malmène son clan : « Ce sport fait parfois ressortir les pires côtés de mon caractère »

OPEN D’AUSTRALIE – Bousculé par Tstitsipas dans le 2e et de la finale, Novak Djokovic a passé ses nerfs sur son clan.,

Novak Djokovic s’est tourné vers son clan. Puis il a pointé le doigt, plusieurs fois, vers différentes personnes. Quelques instants après sa balle de 22e titre en Grand Chelem, c’était sa façon à lui de les impliquer, de les saluer, de les remercier. Un peu plus tard, lors de la cérémonie protocolaire, il a rendu un long et appuyé hommage à ses proches, ses parents, son frère, mais aussi son entraîneur Goran Ivanisevic. « Je le répète, leur a-t-il dit, ce trophée, c’est le vôtre. »

Deux heures plus tôt, ce n’était ni la même limonade ni la même ambiance. Le « Djoker » a traversé le deuxième set de finale contre Stefanos Tsitsipas sous haute tension. Il sentait son adversaire beaucoup plus pressant et même un brin dominateur. Alors les fils se sont touchés dans le système nerveux et il a eu besoin d’extérioriser. Comme souvent en pareille occasion, c’est sa box qui a pris cher, à commencer par Goran Ivanisevic. On ne saurait dire avec précision quelles amabilités le jouer a pu adresser, mais il n’était visiblement pas question que d’amour.

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Ce n’est pas la première fois. Deux finales en 2023 et deux passages de savon à sa box. La première, à Adélaïde, avait même été plus spectaculaire encore. « Je veux vraiment remercier mon équipe, avait-il dit après sa victoire contre Sebastian Korda, qui l’avait malmené. Merci de me supporter, merci de me tolérer dans les bons comme dans les mauvais moments, comme aujourd’hui. Je sais qu’ils n’ont pas passé un super moment avec moi qui n’arrêtait pas d’aller les chercher mais je leur suis reconnaissant d’être là« . Ce jour-là, c’est surtout son frère, Marko, qui avait pris la foudre.

‘Tu peux me dire n’importe quoi, mais ensuite, il faut gagner parce que sinon tu vas avoir des problèmes

A Melbourne, dimanche, c’est Goran Ivanisevic qui a été sa cible principale, même si ‘Nole’ s’en est défendu après coup. « Non, ce n’était pas que Goran mais aussi d’autres membres de mon équipe« , a-t-il assuré. Bonne nouvelle, il y en a pour tout le monde. Après le match, il a en tout cas tenu des propos à peu près similaires à ceux d’Adélaïde. « Ce sport fait parfois ressortir les pires côtés de mon caractère, a-t-il regretté. Merci à toute mon équipe de me supporter et de ne pas m’en vouloir quand je suis comme ça. »

En conférence de presse, Docteur Novak avait repris le dessus sur Mister Djoker et, à froid, il est revenu sur ces coups de gueule parfois spectaculaires. « Dans le 2e set, c’était juste une discussion comme on peut en avoir parfois quand je ne me sens pas à l’aise et que je cherche de l’aide, a plaidé celui qui, lundi, sera à nouveau numéro un mondial. Ce n’est rien de plus que ça. Évidemment, il est difficile d’expliquer aux gens qui n’ont pas été dans ces situations ce que vous vivez. »

Mais il l’admet volontiers, ce n’est pas forcément le côté le plus reluisant de sa personnalité. « Je sais que, comme je l’ai dit lors de la cérémonie, ils tolèrent beaucoup de choses que je leur fais, que je leur dis, et je suis vraiment reconnaissant d’avoir leur présence et leur soutien, juste comme ils sont. Si je suis dans la box et qu’un mec me fait ça, je réagirais probablement différemment… » Mais Goran Ivanisevic ne lui en veut pas. Il connaît son Novak : « Je le comprends. Je m’en moque qu’il me parle comme ça, si ça peut l’aider. Je lui ai dit à plusieurs reprises : ‘Tu peux me dire n’importe quoi, mais ensuite, il faut gagner parce que sinon tu vas avoir des problèmes’« . Heureusement pour lui, Djokovic gagne le plus souvent à la fin.

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