Dans plusieurs quartiers de la cité phocéenne, des milliers de tonnes de déchets jonchent les rues.
« A situation exceptionnelle, réponse exceptionnelle » : le maire de Marseille, Benoît Payan, a mandaté, dès mardi 1er février, des camions pour entamer la collecte des ordures qui s’entassent dans certains quartiers de la ville, en raison d’une nouvelle grève des éboueurs.
#Propreté | Suite à la décision de @BenoitPayan de mobiliser des moyens dérogatoires extraordinaires afin de préserver la salubrité publique et l’environnement, plusieurs camions de ramassage mandatés par la municipalité interviennent actuellement sur les lieux les plus à risque. pic.twitter.com/ieqRd5fZ1b
— Ville de Marseille (@marseille) February 1, 2022
Des milliers de tonnes de déchets jonchent les rues de plusieurs quartiers à la suite d’une grève, la troisième en quatre mois, des éboueurs, notamment à l’appel du syndicat Force ouvrière.
La collecte des déchets est une compétence qui incombe normalement à la métropole Aix-Marseille-Provence, dirigée par Martine Vassal, du parti Les Républicains.
« Dérogations extraordinaires »
« Nous sommes face à une crise des poubelles depuis quatre mois qui prend des proportions dangereuses : des dizaines de feux de poubelles depuis ce week-end et un mistral à plus de 100 kilomètre à l’heure », a déclaré Benoît Payan dans un communiqué lundi soir.
Certains habitants, excédés par les tas de déchets, préfèrent les brûler, a expliqué l’équipe de la mairie.
« Tous les éléments sont réunis pour nous précipiter vers un drame sécuritaire et écologique », selon le maire représentant une coalition de gauche, qui se dit contraint de « sortir du cadre légal pour protéger les Marseillaises et les Marseillais [en mobilisant des] moyens dérogatoires extraordinaires afin de préserver la salubrité publique ».
Le Monde avec AFP