Le scandale social prend de l’ampleur dans la nouvelle société des Salins du Sine-Saloum, créée en 1914 une des sociétés Française spécialisée dans la production de sel par l’évaporation à partir des eaux du saloum ( commune de Ndiaffate, Kaolack).
En effet, les travailleurs travaillent dans des conditions proches de l’esclavage, selon le communicateur traditionnel, Iba Gallo Seck alias « Zeuss ».
À l’en croire, « Les jeunes qui sont employés au niveau de cette société sont surexploités et travaillent dans des conditions très difficiles. » « Les journaliers des Salins du Sine-Saloum sont considérés par les propriétaires de cette société comme des esclaves car percevant des miettes pour une durée de travail supérieure à la normal et c’est inhumain », a dénoncé le président d’association lors d’un point de presse des communicateurs traditionnels de Kaolack organisé ce weed end.
« C’est à cause de cette société française que les autorités n’ont pas dragué le port de Kaolack. À l’époque, Kaolack était la deuxième ville économique du Sénégal et maintenant il est tué par ces gens là qui ne se préoccupent que de leurs propres intérêts. Les populations n’ont pas bénéficié de grandes choses de cette société « , a regretté Iba Gallo Seck, président de l’association des communicateurs traditionnels de la ville de Mbossé Coumba Djiguèn( Kaolack) avant d’invité le président Macky Sall a revoir le programme de dragage du port de Kaolack qui aurait être le poumon économique du bassin arachidier.
Par Senpresse.net/Kaolack
