Ce mardi, le président Abdelmadjid Tebboune a demandé aux autorités maliennes de transition à « donner la parole au peuple aller vers des élections dans les meilleurs délais et appliquer l’accord de paix de 2015« . Dans une interview accordée à la presse malienne, le chef de l’Etat Algérien s’est adressée ouvertement à la junte malienne. Pis, il a demandé le retour à l’ordre constitutionnel car, dit-il c’est une exigence de tous les partenaires internationaux du Mali et une ambition affichée.
D’abord parce qu’elle sous-entend que ces élections ne seraient pas acquises, ce qui s’apparente à une attaque contre les dirigeants maliens actuels. Ensuite parce que les tensions sur le sujet s’étaient apaisées depuis l’accord trouvé au début du mois dernier entre Bamako et la Cédéao, qui a permis une levée de la majeure partie des sanctions économiques qui frappaient le Mali. Le président Abdelmadjid Tebboune s’est prononcé dans d’un dégel. Par ailleurs, le président algérien demande à Bamako de ne pas laisser mourir l’accord de paix de 2015. « Tant que l’accord ne sera pas appliqué, les problèmes au Mali persisteront », a-t-il soutenu .
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Il faut le rappeler que l’Algérie avait parrainé cet accord conclu à Bamako il y a sept ans entre le gouvernement malien et les groupes armés du Nord, dont les ex-rebelles indépendantistes aujourd’hui regroupés au sein de la CMA. Ces derniers dénoncent eux-mêmes « l’abandon » par les autorités maliennes de transition de la mise en œuvre de l’accord.
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