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2 ans agoon
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SENDirect
Drapeaux burkinabè et russes en main, les manifestants sont sortis à l’appel de plusieurs organisations de la société civile pour soutenir les positions du président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré.
« Le peuple ne veut plus la France, ni l’armée française sur son territoire. Même si Ibrahim [Traoré] aujourd’hui décide que Barkhane reste, que Sabre reste, le peuple dira non. Ibrahim n’a pas le choix, le président n’a point le choix. C’est le choix du peuple qu’il va suivre », dit un manifestant.
Pour Frank Calvin Ramdé, membre du comité d’organisation, cette manifestation est le signe de leur révolte et d’autres rassemblements suivront : « Nous l’exhortons à toujours considérer le peuple comme sa boussole. Nous allons le soutenir. Nous allons toujours dénoncer ce que nous ne voulons pas. Quoi qu’il arrive, nous assumons », dit Frank Calvin.
Pour certains manifestants, ce rassemblement n’est pas seulement dirigé contre la politique française. C’est aussi un appel pour des réformes.
« Ce n’est pas un sentiment anti-Français, c’est plutôt un éveil de conscience pour notre dignité et, d’abord, notre survie. C’est très important. Nous apportons notre soutien à la transition pour que, donc, des réformes vraies puissent être opérées pour la paix, la solidarité et la cohésion sociale au Burkina Faso », dit de son côté Abdoul karim Sempebgo.
Des prières musulmanes ont été dites pour la bonne marche de la transition au Burkina Faso, au Mali et en Guinée.
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