Published
1 an agoon
By
SENDirect
Le 12 juillet, Cherubin Okende était bel et bien sur le parking de la Cour constitutionnelle, selon un rapport confidentiel de l’ANR consulté par RFI. Il y avait été convoqué par un juge à propos d’une propriété immobilière convoitée par un responsable du cabinet présidentiel qui désirait l’acquérir. Le proche de Moïse Katumbi a été aperçu par des enfants de rue qui l’ont vanté et qui ont obtenu quelques billets en retour. À ce moment, l’opposant était seul dans sa jeep.
C’est alors qu’un pick-up des renseignements militaires avec six soldats à bord a débarqué sur les lieux. Deux soldats sont entrés dans la jeep et ont forcé la victime à démarrer. D’après le récit du département de sécurité intérieure de l’ANR, la jeep du député s’est ensuite arrêtée devant la maison de France. Cherubin Okende y a été exfiltré par ses bourreaux qui l’ont conduit à bord du pick-up directement dans les locaux des renseignements militaires, l’ex-Demiap.
Le député a ensuite été menacé. En retour, il a proféré des injures avant que ses bourreaux ne l’étouffent à l’aide d’un sac en plastique. Il en mourra sur le champ. Toujours selon l’ANR, l’opération avait été coordonnée par un colonel de l’armée.
Enfin, le corps du député a été ramené dans la jeep garée devant une église pour ensuite être abandonné sur l’avenue poids lourds où l’opposant a été retrouvé le lendemain. Avant de l’abandonner à bord de la jeep, deux balles lui ont été logé dans le corps.
Les précisions de Benno sur l’article 97 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale
Gamineries et Galamatias au sommet de l’État ( Par Samba Ndong)
Le Maroc dément toute plainte contre Cheikh Oumar Diagne
La police abat un homme qui a ouvert le feu près d’un consulat israélien
Diomaye s’adressera à la nation à son retour de Chine
Erdogan et al-Sissi s’unissent pour la paix régionale et la cause Palestinienne