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Politique

De ce qu’il est plus facile d’aller à Sweet beauté (agréé) qu’à l’hémicycle ( illégitime) ( Par Alassane K. KITANE )

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Aucune surprise, si ce n’est le manque d’élégance républicaine. On pouvait nous épargner ce long-métrage insipide. La république en reçoit cependant un sacré coup : les caprices gouvernent la nécessité et le sacré. La signature peut désormais se balader jusqu’à sweet hémicycle et revenir sans sourciller dans la main tremblotante et inquiète du prince sous régence. Rien de grave à chacun ce qu’il mérite. Chaque peuple a les représentants qu’il mérite et ce, aussi bien au parlement qu’à l’exécutif. Une chose est cependant sûre : la république du Sénégal s’est définitivement informelle-isée.

Les grands Princes sont reconnaissables par leur retenue et leur habileté dans l’instrumentalisation du pouvoir.

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Car, en démocratie, il n’y a aucune grandeur a s’appuyer sur la grandeur des institutions pour écraser ses adversaires.

La DPG est prescrite par la constitution du Sénégal. On l’a assujettie aux humeurs d’un PM fébrile et frileux. On a d’abord évoqué l’idée saugrenue d’un règlement intérieur frauduleux ou fraudé, on a ensuite argué de la qualité des parlementaires ( ce qui faux , car il y a dans ce parlement des têtes mieux faites que l’ensemble des membres du gouvernement), puis on a poussé le ridicule au point de dire que sans le DOB ( débat d’orientation budgétaire) la DPG n’aurait pas de sens ( quelle hérésie !). Et finalement ce qui devait arriver arriva : le parjire sous fond de ruse au rabais. Le Sénégal, ce n’est pas seulement les politiciens ; les politiciens ce n’est pas seulement pastef et benno. Il y a des choses qui sont au-dessus de ces contingentes et qui font qu’une nation inscrive sa marche dans le marbre de la démocratie ancrée dans la république. Tout n’est pas permis.

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Tout le monde sait ce qui se trame

1. Installer l’absence de sérénité au sein d’une partie de l’opposition avec des dossiers judiciaires qui tireront en longueur avec des résultats nuls ou presque.

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2. Discréditer davantage une partie de l’opposition auprès de l’opinion avec un tapage médiatique qui frise la propagande.

3. Déblayer le terrain à sa coalition qui aura les coudées plus que franches après l’affaiblissement de l’opposition et le discrédit qui frappera benno.

4. Jouer au Zorro pour engranger les dividendes politiques au sein d’une opinion frivole.

Bref, on fait su Macky Sall sans Macky. Le protocole de teerou baay soogui n’était pas seulement politique, c’était aussi académique dans l’entreprise du mal.
Mais celui qui est aux commandes n’a ni parti ni patrie : il s’appelle Allah !

Alassane K. KITANE.

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