Le 28 juin dernier, un Irakien a brûlé un exemplaire du Coran devant la principale mosquée de Stockholm, capitale de la Suède, déclenchant une réaction diplomatique dans plusieurs pays musulmans. L’ambassade suédoise à Bagdad, en Irak, a même été attaqué par des manifestants furieux.
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU va tenir un débat urgent cette semaine à la suite de cette affaire qui a soulevé l’indignation dans le monde musulman. Ce débat a été demandé «par le Pakistan au nom de plusieurs membres de l’Organisation de Coopération Islamique», a déclaré le porte-parole du Conseil, Pascal Sim, aux journalistes, ce mardi.
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« Le débat d’urgence sera très probablement convoqué cette semaine à une date et à une heure qui seront déterminées par le bureau du Conseil des droits de l’homme qui se réunit aujourd’hui », a déclaré Pascal Sim lors d’une conférence de presse.
En effet, Khalil Hashmi, ambassadeur du Pakistan à Genève, a écrit lundi au président du conseil au nom des 19 membres de l’Organisation de la coopération islamique qui siègent également au conseil, ainsi que d’autres pays de l’OCI, pour demander un débat urgent.
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Rappel
Salwan Momika, âgé de 37 ans, qui a fui l’Irak pour la Suède il y a plusieurs années, a piétiné le livre sacré du Coran après y avoir placé du bacon entre ses pages. Il a ensuite brûlé plusieurs pages devant la Mosquée à Stockholm, en présence de contre-manifestants en colère.
Ces actes ont eu lieu alors que les musulmans du monde entier commençaient à célébrer la fête de l’Aïd al-Adha et que le pèlerinage annuel du hajj à La Mecque en Arabie Saoudite touchait à sa fin.
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