Connect with us

Politique

Diomaye sanctionne une majorité rancunière (Par Amadou DIAO)

Published

on


Le 12 septembre, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une décision largement saluée par l’opinion publique : la dissolution de l’Assemblée nationale, répondant ainsi à une demande sociale exprimée par de nombreux secteurs de la population.

Cette 14e Législature laissera à l’opinion des souvenirs amers. Dès son installation, la majorité parlementaire a marqué les esprits. Aminata Touré, tête de liste de Benno Bokk Yaakaar, attendue au perchoir, a subi les conséquences de l’ingérence familiale dans le domaine politique. Macky Sall, habitué aux manœuvres politiques, a mis en place un plan soigneusement préparé, permettant à Amadou Mame Diop, soutenu par sa famille, de prendre la présidence de l’Assemblée nationale. L’opinion, désabusée, s’est interrogée sur la véritable identité d’Amadou Mame Diop sans obtenir de réponse satisfaisante.

Peu après, la majorité enfonce le clou : Aminata Touré est dépossédée de son poste de député de manière injuste, et le professeur Ismaïla Madior Fall théorise ce putsch. Cependant, comme le dit l’adage, l’histoire rattrape les faussaires. Idrissa Seck quitte la majorité, et son député se retrouve dans une situation similaire à celle théorisée par le professeur Fall. Benno Bokk Yaakaar se fait discret.

Le pire se produit lorsque l’Assemblée nationale décide de reporter honteusement la dernière présidentielle au mois de décembre, une décision finalement rejetée par le Conseil constitutionnel. Les députés de la majorité, mécontents, accusent les Sages de corruption et instaurent une commission d’enquête rapidement abandonnée.

Continue Reading
Comments
Pulicité