C’est l’inquiétude qui dicte sa loi dans le village de Diam Weli (Vélingara). Une trentaine d’enfants avec une âge moyenne de 18 ans a disparu après avoir incendié les tables-bancs de l’école, et le bureau du proviseur.
La raison de cet acte de vandalisme relève du fait que le proviseur leur a interdit d’organiser une soirée dansante dans la cour de l’école en raison de la pandémie du coronavirus. Et depuis lors aucun signe de vie n’a été donné par ces jeunes dont l’âge moyenne est de 18 ans.
Très inquiets et craignant le pire, les parents ont lancé un cri de désespoir : « 31 de nos jeunes qui étaient impliqués dans l’incendie des tables-bancs de l’école ont fui le village. Personne ne sait où ils se trouvent actuellement. Les parents craignent qu’ils soient enrôlés dans le djihadisme, s’ils sont hors du pays, ou qu’ils soient victimes du Covid-19 quelque part dans le monde. En plus, c’est la main-d’œuvre agricole de plusieurs familles qui est ainsi perdue« , a déclaré Boubacar Touré, porte-parole des habitants du village de Diam Weli.
Ces parents qui craignent que leurs enfants reviennent dans un état peu souhaitable implorent le pardon des autorités de l’éducation. D’ailleurs ils ont déjà commencé à réparer les dégâts causés par leur enfants dans ledit établissement.